Évaluateur en développement des sites RAIC 2
Numéro de sollicitation INFC 2023-2024 - PS4905 – Developmental Evaluator of ARCH Sites 2
Date de publication
Date et heure de clôture 2023/07/10 10:00 HAE
Date de la dernière modification
Description
Id de l’acheteur : Infrastructure Canada
N° de l’invitation.: INFC 2023-2024 - PS4905 - Évaluateur en développement des sites RAIC 2
Autorité contractante: Jennifer Hendrick
Courriel : procurement-approvisionnement@infc.gc.ca
Les fournisseurs suivant ont été invités de la liste de fournisseurs préqualifiés dans le cadre de
l’arrangement en matière d’approvisionnement portant sur des Services professionnels centrés
sur les tâches et les solutions (SPTS) (E60ZT-16TSSB) :
1. Avascent Canada ULC
2. Bell Browne Molnar and Delicate Consulting Inc.
3. Blue Water Sourcing Inc.
4. Cathexis Consulting Inc.
5. Ference & Company Consulting Ltd.
6. Fujitsu Consulting (CANADA( Inc./Fujitsu Conseil (Canada) Inc.
7. Goss Gilroy Inc.
8. InterVISTAS Consulting Inc.
9. IT/Net – Ottawa Inc.
10. Kelly Sears Consulting Group
11. Nattiq Inc. Vision XRMInc. XRM Vision Inc., In Joint Venture
12. Nattiq Inc.
13. PRA Inc.
14. RESEAU CIRCUM INC.
15. The Social Research and Demonstration Corporation
16. R A Malatest and Associates LTD
17. Deloitte
RÉSUMÉ DU PROJET
Évaluation de développement à l’appui des collectivités qui participent à l’initiative de recherche-action sur l’itinérance chronique (RAIC) d’Infrastructure Canada.
Infrastructure Canada (INFC) a besoin jusqu’à deux Évaluateurs en développement ou Équipes de projet d’évaluateurs en développement (collectivement appelés « ED ») pour appuyer deux collectivités participant à la RAIC. En théorie, il y aurait un contrat par emplacement de RAIC pour une période de deux (2) ans, par contre, si un Soumissionnaire peut supporter plus qu’un site RAIC avec un ED distinct pour chaque site, le nombre de contrat pourrait être moins de deux (2).
L’initiative de RAIC vise à :
cerner et à documenter les obstacles persistants rencontrés par les collectivités pour prévenir et
réduire l’itinérance chronique;
mettre à l’essai des approches possibles pour éliminer les obstacles persistants et consigner les
réussites et les défis liés à la prévention et à la réduction de l’itinérance chronique.
Cette Demande de Proposition (DDP) vise à établir jusqu’à deux (2) contrat pour deux (2) sites à travers le Canada, y compris une zone géographique faisant l'objet d'ententes sur les revendications territoriales globales (ERTG). L'appel d'offres initial prenait toutes les mesures nécessaires pour inclure les ERTG et encourager les entreprises autochtones par l'intermédiaire de la SAEA. Nous n'avons reçu aucune offre d'une ERTG et une offre d'une entreprise autochtone. INFC ne soumettra pas à nouveau cet appel d'offres révisé aux ERTG.
Pour atteindre les objectifs du gouvernement du Canada d'encourager le développement
socio-économique autochtone par le biais d'opportunités financées par le gouvernement fédéral, les
demandes de soumissions résultant de la présente DDP peuvent être mises de côté dans le cadre de la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (AISP), approvisionnement fédéral (isc-sac.gc.ca).
L’itinérance décrit la situation dans laquelle se trouve une personne, une famille ou une collectivité qui n’a pas de logement stable, sûr, permanent et adéquat ou qui n’a pas l’intention immédiate, les moyens ou la capacité de s’en procurer un. Cette situation résulte d’obstacles systémiques ou sociétaux; d’un manque de logements abordables et convenables; ou de problèmes financiers, mentaux, cognitifs, comportementaux ou physiques, ou de racisme et de discrimination auxquels la personne ou le ménage doit faire face.
L’itinérance est une responsabilité partagée entre de nombreux ordres de gouvernement, le secteur sans but lucratif et le secteur privé. Comme les personnes en situation d’itinérance interagissent avec de nombreux systèmes de services, des stratégies coordonnées sont nécessaires pour lutter contre l’itinérance.
Grâce à des initiatives dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement, y compris Vers un chez-soi :
la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance, le gouvernement du Canada travaille avec des
collectivités de partout au pays pour réduire l’itinérance chronique de 50 % d’ici 2027-2028. S’appuyant sur tout le travail accompli à ce jour et reconnaissant la nécessité d’en faire plus, le gouvernement du Canada a fait un pas de plus et s’est engagé à travailler avec des partenaires pour mettre fin à l’itinérance chronique au Canada d’ici 2030.
Vers un chez-soi aide des collectivités de partout au Canada à lutter contre l’itinérance chronique, en partie en exigeant que les collectivités élaborent des approches axées sur les résultats pour lutter contre l’itinérance et en mettant en oeuvre une prestation de services coordonnée. Reconnaissant que les collectivités sont confrontées à des obstacles persistants dans la lutte contre l’itinérance chronique, même après avoir mis en oeuvre les exigences minimales de Vers un chez-soi, le gouvernement a prévu dans son budget de 2022 un investissement de 18 millions de dollars sur trois ans afin de mener des recherches sur d’autres mesures qui pourraient contribuer à l’élimination de l’itinérance chronique.
La RAIC contribuera à guider l’élaboration d’une stratégie plus vaste pour éliminer l’itinérance chronique au Canada et favorisera l’apprentissage à grande échelle. L’initiative de RAIC vise à :
cerner et à documenter les obstacles persistants rencontrés par les collectivités pour prévenir et
réduire l’itinérance chronique;
mettre à l’essai des approches possibles pour éliminer les obstacles persistants et consigner les
réussites et les défis liés à la prévention et à la réduction de l’itinérance chronique.
L’initiative de RAIC a été conçue de façon à mettre l’accent sur l’engagement du gouvernement du Canada à mettre fin à l’itinérance chronique tout en respectant l’expertise des emplacements de RAIC pour ce qui est de déterminer des approches qui correspondent à leurs priorités particulières, et ce, afin d’assurer l’évolutivité de toute pratique prometteuse. INFC travaillera avec chaque emplacement de RAIC pour élaborer conjointement un projet qui devrait durer deux (2) ans. Au moyen d’approches personnalisées particulières, les projets de RAIC devront être axés de façon générale sur l’un des trois domaines d’étude décrits ci-dessous :
collaboration : examiner des approches de lutte contre l’itinérance chronique grâce à une
collaboration accrue entre les secteurs et les ordres de gouvernement, notamment en demandant
aux intervenants pertinents de travailler à l’élaboration d’un plan d’action conjoint;
harmonisation des systèmes : examiner des stratégies visant à améliorer l’harmonisation des
systèmes ou à favoriser une priorisation intersectionnelle efficace des personnes en situation
d’itinérance chronique ou qui risquent de l’être;
données : déterminer les possibilités d’améliorer le savoir-faire en matière de données à l’échelle
des collectivités; examiner des solutions pour répondre aux préoccupations liées à la propriété et à
l’échange des données.
Deux villes ont été sélectionnées comme emplacements de RAIC, chacune ayant une relation de
financement avec Vers un chez-soi.
Comme les projets en question sont dirigés par la collectivité, les emplacements de RAIC devront
embaucher un chef de projet pour concevoir et mettre en oeuvre le projet. Celui-ci devra être responsable de la gestion globale du projet et le principal point de contact de l’ED tout au long de l’évaluation de développement.
Afin de favoriser l’apprentissage à grande échelle, INFC devra embaucher un Chercheur sommatif (CS) pour fournir une expertise en recherche sur les Autochtones et effectuer une évaluation globale de constatations relatives à l’initiative de RAIC.
Reconnaissant que les Autochtones sont surreprésentés parmi les personnes en situation d’itinérance, y compris chez les sans-abri, chaque projet de RAIC devrait être élaboré et exécuté en partenariat avec des organismes partenaires autochtones locaux. Cette approche est conforme à l’engagement du gouvernement du Canada à donner suite aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, qui a adopté la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones comme cadre pour la réconciliation.
La portée complète de la fonction d’ED devra être déterminée au cours de la phase d’élaboration conjointe de chaque projet de RAIC. L’ED devra intégrer l’équipe de RAIC et soutenir le projet en favorisant l’apprentissage, l’innovation et l’adaptation. Cet objectif devra être atteint par la création et la mise en oeuvre d’un cadre d’évaluation de développement qui utilise des cycles d’évaluation continus et itératifs pour consigner, surveiller et évaluer l’élaboration et la mise en oeuvre du projet de RAIC, et formuler des recommandations à cet égard.
L’objectif général de chaque ED sera d’appuyer les emplacements de RAIC en effectuant des évaluations continues du projet de recherche. Cela devra se faire au moyen de cycles continus de détermination, de consignation et de mise à l’essai de solutions aux obstacles auxquels les collectivités sont confrontées en vue de mettre fin à l’itinérance chronique.
Au minimum, l’ED devra :
fournir une expertise sur l’évaluation de développement et l’intégrer à la conception, à l’élaboration et à la mise en oeuvre du projet de RAIC;
collaborer avec le représentant d’INFC, le chef de projet de l’emplacement de RAIC (chef de
projet), les organisations autochtones et d’autres intervenants pour déterminer les attentes
communes et les protocoles de communication, élaborer et mettre à jour les outils d’évaluation de
développement, le cadre et l’évaluation;
travailler avec le Chercheur sommatif (CS) de l’initiative de RAIC pour veiller à ce que le cadre
d’évaluation de développement tienne compte des pratiques exemplaires au chapitre des
recherches sur les Autochtones;
recueillir et analyser l’information sur le projet provenant de l’emplacement de RAIC conformément au cadre d’évaluation de développement;
déterminer et évaluer les progrès, les défis et l’efficacité du projet de RAIC dans l’atteinte des
objectifs du projet afin de faciliter l’apprentissage et de permettre l’adaptation en temps opportun
du projet et du programme grâce à l’élaboration de recommandations réalisables;
valider, suivre et évaluer les résultats prévus et imprévus afin d’éclairer l’orientation stratégique du
programme par l’élaboration de recommandations réalisables;
formuler à l’intention du chef de projet des recommandations et des conseils rapides et en temps
réel en évaluant continuellement les progrès, les défis et l’efficacité du projet de recherche et en
assurant le suivi des résultats attendus et imprévus;
communiquer les constatations et les recommandations de l’évaluation de développement au chef
de projet, au représentant d’INFC ou à l’ED en utilisant une approche participative qui est itérative
et qui permet aux membres de la collectivité et au chef de projet d’apporter des changements et
des améliorations.
L’ED devra avoir :
une expérience appréciable de la direction de la conception et de la mise en oeuvre d’évaluations
de développement de projets sociaux;
une solide compréhension et expérience de l’utilisation d’approches, de méthodes, d’outils et de
résultats d’évaluation de développement;
une expérience préalable de la prestation de conseils stratégiques et de l’évaluation de la valeur et
des répercussions de programmes sociaux;
une expérience de l’analyse et de l’évaluation du rendement de programmes afin de rédiger des
documents comme des documents d’information, des rapports et des recommandations;
de solides compétences en matière d’analyse, de rédaction et de production de rapports, ainsi que
la capacité de traduire de grands volumes d’information en résultats complets, conviviaux et
visuellement accessibles;
terminé récemment (dans les deux dernières années) une formation sur les compétences
culturelles autochtones qui permet de bien comprendre l’engagement du gouvernement fédéral à
l’égard de la réconciliation avec les peuples autochtones et de connaître les conclusions du rapport
définitif de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Les ED qui n’ont pas suivi de
formation sur les compétences culturelles peuvent satisfaire à cette exigence en démontrant une
expérience de travail appréciable avec des communautés autochtones ou en s’engageant à suivre
une formation adéquate sur les compétences culturelles dans les trois (3) mois suivant la signature
du contrat;
une expérience de travail avec des communautés autochtones, le secteur des sans-abri ou des
municipalités (il s’agit d’un atout, mais non d’une exigence);
une expertise dans la réalisation de recherches culturellement appropriées avec des organisations
autochtones et dans la mobilisation de partenaires communautaires en vue de l’interprétation et de
l’analyse de constatations dans le contexte de normes culturelles et de connaissances
traditionnelles (il s’agit d’un atout, mais non d’une exigence);
la maîtrise de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit.
La portée complète de la fonction d’ED devra être déterminée et précisée au cours du processus
d’élaboration conjointe avec les participants au projet, ce qui pourrait comprendre, sans s’y limiter, le chef de projet, l’emplacement de la RAIC, des partenaires autochtones, des gouvernements provinciaux et territoriaux, le gouvernement fédéral et d’autres intervenants, le cas échéant, afin de peaufiner les questions d’évaluation et de commencer l’élaboration d’un plan de travail ainsi que l’établissement des attentes communes et de protocoles de communication.
L’ED devra se rendre au moins une fois à l’emplacement de RAIC.
DURÉE PRÉVUE DU CONTRAT
La période de tout contrat subséquent sera à partir de la date d’attribution du contrat pour une période de deux (2) ans.
PROCÉDURES D’ÉVALUATION ET SÉLECTION DE L’ENTREPRENEUR
Note combinée la plus élevée pour le mérite technique (80%) et le prix (20%), y compris les frais de
déplacements pour le Chercheur sommatif.
EXIGENCES DE SÉCURITÉ
TPSGC #9 Cote de fiabilité.
Durée du contrat
La durée estimée du contrat sera de 24 mois.
Accords commerciaux
-
Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)
-
Accord sur les marchés publics de l'Organisation mondiale du commerce (AMP-OMC)
-
Accord de libre-échange Canada-Chili (ALECC)
-
Accord de libre-échange Canada-Pérou (ALECP)
-
Accord de libre-échange Canada-Colombie
-
Accord de libre-échange Canada-Panama
-
Accord de libre-échange Canada-Honduras
-
Accord de libre-échange Canada-Corée
-
Accord de libre-échange canadien (ALEC)
-
Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE)
-
Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)
-
Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU)
-
Veuillez consulter la description ou les documents de l'appel d'offres
Raison pour l'appel d'offres limité
Un(e) agent(e) de négociation des contrats peut recourir à un appel d'offres limité pour des raisons précises énoncées dans les accords commerciaux applicables. La raison de ce contrat est décrite ci-dessous:
-
Aucune
Coordonnées
Organisation contractante
- Organisation
-
Infrastructure Canada
- Adresse
-
180, rue Kent
Ottawa, ON, K1P 0B6Canada
- Autorité contractante
- Rachelle Hill
- Numéro de téléphone
- (343) 550-3876
- Adresse courriel
- procurement-approvisionnement@infc.gc.ca
- Adresse
-
180, rue Kent
Ottawa, ON, K1P 0B6Canada
Détails de l'offre
Tous les détails concernant cette occasion de marché sont disponibles dans les documents ci-dessous. Cliquez sur le nom du document pour télécharger le fichier. Communiquez avec l'agent(e) de négociation des contrats si vous avez des questions concernant ces documents.
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